Ils publieraient au moins un rêve par semaine, et en français s'il vous plize.
Un exercice de production plutôt ludique.
Il faudra rester fidèle au rêve,
A la narration toute décousue,
A l'effilochement du tissu rationnel,
La banalité qui dérape dans l'absurde.
Est-ce qu'il y a un lien entre le basculement d'une langue à l'autre et le glissement de la pensée du rêve vers la pensée éveillée?
Toutes ces images qu'on connaît mais dont on est jamais tout à fait sûr du sens figuré..
Personne, sauf Little Nemo, n'a jamais réellement rêvé d'une histoire.
Ce qui nous arrive quand on dort, c'est que des stimuli sensoriels se transforment en images mentales.
Ce n'est qu'au réveil, le nez dans une tasse de café,
Au réveil, on réorganise les images entre elles façon puzzle surréaliste,
Et on en sort une trame narrative.
Une histoire qu'on invente en s'en souvenant,
Sans tête ni queue de poisson
Mais une histoire quand même.
Mais on a pas toujours le temps, le nez dans une tasse de café, on pense déjà à un tas d'autres choses.
Puis même en prenant le temps..
Le rêve se transforme quand on s'en souvient.
Les images se cachent derrière des mots,
La pensée engourdie du matin, c'est déjà autour de la langue qu'elle s'articule,
Une tentative de traduction, c'est ça se souvenir d'un rêve.
Alors.. Justement, peut-être qu'on évite les contre-sens en se souvenant dans une langue qui n'est pas la langue maternelle,
Dans laquelle la face cachée des idiomes est une surprise qui dure.
Pour ceux que la pensée en image intrigue, et pour les fans d'animation..
http://www.blublu.org/sito/video/muto.htm
2 commentaires:
waah blublu! c'est dément.Dans cette veine il y a des tas de choses à exploiter, j'en suis sûre.. Ou comment purger ses passions par la classe de langue..
c'est étrange mais très intéressant...pourquoi pas?
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